Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu en nourriture, l’âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné.
Sacrosanctum Concilium, 47, Concile Vatican II
C’est dans le Concile Vatican II, dans la Constitution Dogmatique Lumen Gentium, que nous trouvons cette expression « source et le sommet de la vie chrétienne ». Le Sacrement de l’Eucharistie signifie et réalise la Communion entre Dieu et notre humanité : dans ce sacrement, c’est Dieu lui-même qui se donne en nourriture pour nous conduire à la vie éternelle.
C’est au moment de donner sa vie sur la Croix que Jésus a partagé avec ses disciples, le pain et le vin qu’il avait consacrés ; instituant le Sacrement de l’Eucharistie, comme mémorial de sa mort et de sa résurrection. « Faites ceci en mémoire de moi » a dit Jésus à ses Apôtres. Depuis, l’Église célèbre l’Eucharistie pour rendre présent le Christ, dans son Corps et son Sang, à travers le mémorial de son sacrifice.
L’Eucharistie est donc vécue dans l’Église tout à la fois comme « action de grâce et louange au Père, comme mémorial sacrificiel du Christ et de son Corps, comme présence du Christ par la puissance de sa Parole et de son Esprit. » (Catéchisme de l’Église Catholique, n°1358) Recevoir le Corps et le Sang du Christ accroit l’union au Christ de chaque baptisé. « La communion à la Chair du Christ ressuscité, « vivifiée par l’Esprit Saint et vivifiante » (PO 5), conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au Baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d’être nourrie par la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu’au moment de la mort, où il nous sera donné comme viatique. » (Catéchisme de l’Église Catholique, n°1392)
Il n’y a pas d’âge défini pour préparer sa première des Communions. La seule chose nécessaire est d’être baptisé. Il faut cependant être suffisamment grand pour comprendre ce qu’est l’Eucharistie que l’on reçoit dans la Communion.
Pour cela, il est important de participer à la catéchèse pour approfondir ses connaissances sur la Foi et de participer régulièrement à la messe dominicale pour en découvrir le sens au milieu de tous les chrétiens. C’est pourquoi, généralement, on attend au moins d’avoir 7 ans et de bien comprendre la messe pour pouvoir communier pour la première fois.
La préparation à la première communion se fait dans le cadre d’une catéchèse et en participant à la messe du dimanche pour que grandisse en nous le désir de répondre à cette parole de Jésus : « Prenez et mangez, ceci est mon Corps ». Ainsi, il est important de pouvoir venir régulièrement à la messe pour découvrir peu à peu le sens du mystère qu’est l’Eucharistie.
Comme pour les enfants, la préparation à la Première des Communions pour un adulte requiert d’être baptisé (ou alors catéchumène, en chemin vers le Baptême).
C’est d’abord en participant régulièrement à la célébration eucharistique dominicale, avec l’assemblée de l’Église, que l’on découvre et approfondi le sens de l’Eucharistie. Ainsi, à travers cette vie liturgique, c’est le sens même du Mystère du Corps et du Sang du Seigneur qui se dévoile à nous peu à peu.
Il n’y a pas d’âge pour se préparer à communier pour la première fois. La communauté paroissiale vous accompagnera sur ce chemin.
Pour un catéchumène, la préparation peut se faire dans la continuité de la préparation au Sacrement du Baptême.