C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (15, 7)
La conversion au Christ, la nouvelle naissance du Baptême, le don de l’Esprit Saint, le Corps et le Sang du Christ reçus en nourriture, nous ont rendus » saints et immaculés devant lui » (Ep 1, 4), comme l’Église elle-même, épouse du Christ, est » sainte et immaculée devant lui » (Ep 5, 27). Cependant, la vie nouvelle reçue dans l’initiation chrétienne n’a pas supprimé la fragilité et la faiblesse de la nature humaine, ni l’inclination au péché que la tradition appelle la concupiscence, qui demeure dans les baptisés pour qu’ils fassent leurs preuves dans le combat de la vie chrétienne aidés par la grâce du Christ . Ce combat est celui de la conversion en vue de la sainteté et de la vie éternelle à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler.
Catéchisme de l’Église Catholique n°1426
C’est Jésus qui dit à ses apôtres : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés seront pardonnés ; ceux à qui vous ne les pardonnerez pas ne seront pas pardonnés » (Jn 20, 19-23). Les apôtres et leurs successeurs – les évêques et les prêtres, leurs collaborateurs – deviennent des instruments de la miséricorde divine. Ils agissent in persona Christi, c’est très beau. Et cela prend une signification profonde, parce que nous sommes des êtres sociaux. Si tu n’es pas capable de parler de tes erreurs avec ton frère, tu peux être sûr que tu seras incapable d’en parler, même avec Dieu ; et tu finis par te confesser devant ton miroir, devant toi-même. […]
Se confesser devant un prêtre est une façon de remettre ma vie entre les mains et le cœur d’un autre, qui , à cet instant, agit au nom et pour le compte de Jésus.
C’est une façon d’être concret et authentique : se mettre face à la réalité en regardant une autre personne, et non soi-même reflété dans un miroir.[…] C’est vrai, je peux parler avec le Seigneur, Lui demander immédiatement pardon, L’implorer. Et le Seigneur pardonne, tout de suite. Mais il est important que j’aille au confessionnal, que je me mette face à un prêtre qui représente Jésus, que je m’agenouille devant la Mère de Dieu. […]
Souvenons-nous que nous ne sommes pas là avant tout pour être jugés. Il est vrai qu’il y a un jugement dans la confession, mais cette dernière implique quelque chose de plus grand que le jugement. C’est le fait de se retrouver face à un autre qui agit in persona Christi, pour accueillir et pardonner. C’est la rencontre avec la miséricorde.
Pape François, « Le Nom de Dieu est Miséricorde«
On peut se confesser à son curé comme on peut préférer se confesser à un autre prêtre. L’important est de ne pas hésiter à recevoir la miséricorde divine.
Dans notre paroisse, il existe une permanence hebdomadaire de confession le vendredi, après la messe, de 18h30 à 19h00, en l’église Saint-Maurille. On peut aussi prendre rendez-vous avec le curé pour fixer avec lui un autre temps pour se confesser ou pour un entretien spirituel plus approfondi.